En février et mars dernier, nous vous avions proposé une série de sept articles pour brosser les portraits des quinze Limicoles que l'on a pu observer ici (depuis, à ajouter à la liste, un seizième : nous avons photographié deux Oenicdèmes criards que nous vous présenterons prochainement). Cette série se terminait sur l'Échasse blanche (Himantopus himantopus) qui n'avait été vue furtivement et une seule fois en 2012 (Notre article "Limicoles (7 et dernier) : Le Vanneau huppé, le Vanneau sociable et l'Echasse blanche" du 17/03/2015).
Sans doute en raison de l'étiage exceptionnellement bas de la Loire, nous avons eu cet été la chance d'en observer trois ; qui sont restées juste en bas du Mont du 28 juillet au 5 août : un couple adulte et un jeune de l'année.
Ces charmants migrateurs ont été sous nos yeux quotidiennement, et nous avons pu les photographier abondamment en digiscopie, tout en gardant nos distances pour ne pas les faire fuir.
Pendant une bonne partie de la journée, les Échasses sont à la recherche d'une nourriture composée d'insectes aquatiques, de vers, de têtards et de larves de mouches, mais aussi de crustacés et de mollusques. Pour cela, leurs longues pattes leur permettent d'opérer en eau peu profonde aussi bien que sous des niveaux plus importants.
Leur vol rapide, avec les longues pattes serrées à l'arrière, est lui aussi remarquablement élégant. Les changements d'emplacements, généralement forcés par un dérangement, sont souvent accompagnés de cris secs et bruyants.
Puis il y a des périodes de repos où nos Échasses se mêlent aux oiseaux habituels des îlots de Loire. Sommeil, toilette, gymnastique etc. Le tout, sur un seul pied : bien suffisant !
Et la ronde reprend, infatigable : on picore, on patauge dans tous les sens.
les belles géométries que dessinent les longues pattes rouges. Plus tard, nous vous en donnerons un aperçu pittoresque.
(Dessin d'Alban Larousse :-)
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