Libellule rime avec canicule... Et les émergences des odonates sont facilitées par un bon petit coup de chaud. Pour autant, rien n'indique que nos événements météorologiques actuels favorisent la reproduction des espèces déjà présentes. Tout au plus le réchauffement climatique risque-t-il de permettre l'apparition sur la Loire d'espèces jusqu'à présent plus méridionales.
En attendant, voici un petit état des lieux des contacts que nous avons pu avoir avec des "imagos" (libellules colorées ayant terminé le cycle de leurs transformations) en ce début d'été.
Depuis la mi-juin, on peut croiser une Aeschne mixte (Aeshna mixta, mâle, ci-dessus) qui circule en permanence dans une allée du Grand-Bois. Elle est devenue familière et se rapproche à moins de deux mètres,mais ne se pose qu'exceptionnellement... et assez haut !
Ce matin, dans une allée perpendiculaire, une Ophiogomphe serpentin Ophiogomphus cecilia nscrit aux Annexes II et IV de la Directive « Habitats-Faune-Flore » de NATURA 2000 et à l'Annexe II de la convention de Berne, il est strictement protégé.
Plus banale, mais aussi récurrente, présence dans le même contexte de
Nombreuses émergences de
Quant aux Zygoptères (les petites, voire très petites libellules que l'on appelle aussi souvent "demoiselles"), elles sont présentes en très grande abondance dans les Carex et les autres végétation du bord de Loire. Mais on les rencontre aussi sur le coteau où le vent les pousse...
Ci-dessus, un Pennipatte