Presque deux mois sans Balbu-infos, c'est trop long, il faut l'admettre... Même si nous vous avons donné à deux reprises des nouvelles intermédiaires de l'aire du Grand Bois : le 3 juin, pour vous informer des récentes éclosions ; et le 20 juin, pour vous faire partager les visages de nos deux jeunes qui commençaient à se montrer furtivement au dessus des bords du nid.
La situation ayant beaucoup évolué, inutile de s'étendre sur les routines de la période précédant les naissances. Néanmoins, on peut s'étonner et s'amuser d'observations faites à plusieurs reprises dans les jours qui précédaient les éclosions.
Elles concernent le comportement d'un Geai des chênes qui s'est mis à harceler Sylva et Titom sur la plateforme de manière systématique. Ce sont très habituellement les Corneilles qui tournent autour des aires de Balbuzards, tentant avec une certaine prudence de récupérer des miettes de poisson, voire de taper des œufs mal protégés. Le Geai, qui est aussi un Corvidé, est certes omnivore, mais plutôt friand de glands et de faines.
Mais la motivation de notre Geai était-elle vraiment alimentaire ? On pouvait en douter à voir le caractère résolument provocateur et agressif de ses situations et de ses gestes : occupation récurrente du perchoir ou pose sur les bords de la plateforme ; attaques soudaines, sans motifs apparents, de l'un ou l'autre des adultes. Un véritable harcèlement... tombant à notre avis sous le coup de la Loi !-)
Un constat : le Geai n'a plus jamais été vu à compter du jour présumé de la première éclosion... Sans doute pas un hasard : trop c'est trop, on peut présumer qu'un petit "réglement de comptes" a pu dissuader l'insolent de continuer son manège...
Sinon, Titom a encore rapporté quotidiennement du poisson... mais du poisson pêché où ? Plus en aval, ou dans les étangs de la Forêt d'Orléans ? En tout cas, nous ne l'avons vu qu'assez rarement sur la Loire dans notre champ de vision habituel.
Et Titom a continué à rapporter du bois mort... comme s'il tenait à nous priver le plus longtemps possible de la vue de sa progéniture ! Même Sylva s'en mêle !
On ne vous racontera pas l'histoire de la branche trop compliquée, impossible à caser (même en s'y mettant à deux...), et qui fera trois fois le tour de l'aire avant de basculer vers le vide.
Sauf qu'on ne voit rien de ce qui s'y passe ! Quelle frustration !
Les rares nourissages que nous avons le privilège de deviner sont particulièrement énervants : Sylva est à moitié enfouie, elle nous tourne le dos, et
Avec le rehaussement des bords du nid, il aura fallu attendre le 14 juin, lors d'une séquence d'affût dans la tente, pour entrevoir un des petits... et encore, par "transparence" dans l'entrelacs des bois morts...
En raison d'une petite maladresse dans les instructions de gestion du blog, cette "Balbu-info" N°3 a été mise en ligne alors même qu'elle n'était que partiellement construite. Nous avons donc choisi de la scinder en deux parties, et de vous informer de la publication de la première.
La Balbu-info N°3 bis vous parviendra dans les heures qui suivent.
A suivre...