Pour votre information :
Les diaporamas semblent remarcher... Pourvu que ça dure !
Tous les signes en attestent, tout est en place : la nidification de notre couple habituel de l'espèce Chouette hulotte (Strix aluco) est en cours depuis un moment : Monsieur Hulot roupille gentiment sur une branche haute du grand Épicéa, bien dissimulé dans la semi-obscurité des branchages ; mais avec une vue directe sur le nichoir N° 1.
Par ailleurs, on voit sur les photos que la porte latérale de ce nichoir est bien entre-ouverte, avec en débordement les fougères séchées que nous avions rajoutées à l'automne.
Le scénario plus que probable est le suivant : la femelle est dans le nichoir, elle finit de couver ou même réchauffe déjà ses petits le mâle chasse les petits rongeurs la nuit pour nourrir tout ce petit monde ; et dort le jour pour se reposer.
Le sommeil de M. Hulot est assez solide : les bruits d'un tracteur forestier qui travaille à moins de cent mètres ne le trouble pas. Quand il entend le photographe qui s'agite au pied de son arbre, à peine entrouvre-t-il un demi-millimètre de ses paupières, tout en restant allongé contre sa branche inclinée. Qu'est-ce qui peut le faire bouger ? Eh bien il suffit d'imiter son chant pour le voir se redresser, ouvrir les yeux de cinq millimètres - un exploit - et se mettre en observation attentive. En 2012, il avait même pris son envol dans ces circonstances. Crainte d'un congénère motivée par un risque de prédation ?